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La pensée géométrique de Gérard Baudoin, designer et pédagogue

Entre
Art, Mathématiques
et Design

Photographies
de l'exposition

Variations : la pensée
géométrique de Gérard Baudoin
Variations : la pensée
géométrique
de Gérard Baudoin

Actualités

Photographies de l’exposition « Variations »
à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs

Qui connaît Gérard Baudoin ? Peu d’entre nous assurément. L’histoire de la culture et de la création regorge de ces singularités oubliées, confinées dans l’ombre, en-deça de la reconnaissance publique. Quand il arrive que l’une d’entre elles émerge, généralement grâce à l’engagement de quelques proches ou initiés, c’est souvent une figure complexe et multiple qui se révèle, malaisément situable – et l’on comprend que c’est pour ne pas avoir su où la ranger que la postérité, trop bien ordonnée, n’a pas su l’accueillir.


Ancien élève de l’Ensad, où il suivit l’enseignement de Roger Tallon au sein de la section Design industriel nouvellement créée, Gérard Baudoin y fut aussi professeur de morphologie structure de 1971 à 1984, période pendant laquelle il s’investit notamment dans la définition des fondamentaux de l’enseignement et la mise en place du premier cycle. Il prendra ensuite, et jusqu’en 2005, la direction de l’Institut d’arts visuels (IAV) d’Orléans, auquel il donnera une nouvelle orientation en design objet, produit et espace.


Cette articulation de la 2D et de la 3D, du plan et du volume, est aussi au cœur des recherches graphiques que conduit Gérard Baudoin pendant toutes ces années, aux confins du dessin et des mathématiques, autour des notions de variation, de structure, de carré magique en trois dimensions, de combinatoire et théorie des nombres.


Ce sont ces recherches que l’exposition « Variations » présente, à l’initiative de Patrick Renaud, designer et professeur en Design objet à l’Ensad, et avec le concours du mathématicien Emmanuel Ferrand et de l’artiste Pierre Mabille, également enseignant dans notre école. Sous ce triple regard, une singulière recherche en acte se dévoile, au croisement de l’art, du design, de l’espace et de la géométrie. Résolument inscrite dans son temps, quelque part entre l’art optique de Victor Vasarely et les expériences synergétiques de Richard Buckminster Fuller, elle permet aussi de mettre en perspective le dialogue de l’art et de la science auquel contribue aujourd’hui l’EnsAD au sein de PSL et, plus largement, l’actualité de la pensée géométrique à l’ère du post-digital.


Gérard Baudoin nous a quittés le 1er mars 2016, à l’âge de 70 ans. Nous avons pensé qu’il n’était pas de plus belle façon de lui rendre hommage que de l’inventer – comme on le dit d’un trésor qu’on découvre.



Le projet « Variations » propose 3 objectifs principaux :


—La présentation des travaux de recherche de Gérard Baudoin : sa pensée géométrique / ancien étudiant et ancien professeur de l’EnsAD destinée à un public pluridisciplinaire Arts, Sciences et Design. Rencontre avec d’anciens professeurs de l’EnsAD lorsque Gérard Baudoin était coordonnateur de la première année !


—L’analyse pédagogique « des Basics à la Recherche » en relation avec l’histoire et l’identité de l’EnsAD et en interaction avec les écoles scientifiques.


—L’approche interdisciplinaire Arts, Sciences et Design (Géométrie, Art et Design) entre l’EnsAD et l’École polytechnique, avec l’organisation d’une table ronde le mercredi 17 oct. dans l’amphi Rodin : « L’actualité de la pensée géométrique à l’ère du post-digital »

Patrick Renaud

Designer et professeur en Design objet à l’EnsAD, coordonnateur du groupe de recherche Symbiose d’EnsadLab


Co-commissaire et co-concepteur de l’exposition

Lors de ma toute dernière rencontre avec Gérard Baudoin, j’ai pu appréhender l’ampleur de son travail personnel tant les murs des pièces de sa maison à Gaillac (Tarn) étaient recouverts de planches de dessins, d’esquisses et de trames colorées. Comme accroché à la paroi d’une caverne, chaque élément vibrait comme une des variations d’un ensemble harmonieux. Cet espace très intime révéla une véritable écriture en interaction avec une pensée systémique et géométrique, déclinable à l’infini avec raison et imagination.


J’ai retrouvé « Gérard » comme si nous nous étions quittés la veille. Avec puissance et sérénité, il me fit parcourir ses explorations géométriques foisonnantes et partager ses cheminements intérieurs au travers d’une multitude de dessins et d’épais dossiers, tous plus annotés et numérotés les uns que les autres.


Ma mise en abîme spatio-temporelle dans sa pensée géométrique me transporta des dizaines d’années en arrière quand Gérard Baudoin, professeur en morphologie structure aux « Arts Déco », me proposait comme à d’autres étudiants de 1re année de mettre en pratique, avec la matière et des outils, les grandes lois de la nature et de la géométrie. Ce que nous pourrions qualifier aujourd’hui de culture « Maker ». Grâce à cette approche pédagogique alternative, nous avions pu retrouver avec un certain plaisir l’inéluctable lien entre l’art, la technique et la science. Au départ, pour la plupart de mes camarades, ces pratiques restaient souvent abstraites car dissociées pendant nos années d’études au collège et au lycée ! Mais, petit à petit, par l’expérimentation, l’échange et la confiance, chacun construisait et modélisait avec ses moyens des volumes plus ou moins complexes. Ce parcours intuitif et raisonné, proche de la recherche, favorisait ainsi une méthodologie structurante laissant encore plus de liberté à la création de formes et d’espaces et au plaisir d’apprendre à apprendre ! Pendant deux jours et deux soirées riches en échanges, j’ai pu comprendre et réaliser que pendant toutes ses années d’enseignement à l’Ensad, puis à la direction d’une école d’art et de design, l’Institut d’arts visuels (IAV) d’Orléans (Loiret), Gérard Baudoin n’avait jamais cessé de se mettre à l’ouvrage dans des exercices de recherche quotidiens, habité par une formidable quête personnelle, presque obsessionnelle, de la représentation du monde, pour une perception des formes et de l’organisation de la matière à la fois sensible et calculée.


L’immersion dans cette recherche labyrinthique, aux multiples explorations et références, pourrait être vécue comme un paradigme énigmatique. Au contraire, chaque élément s’intègre dans un tout avec logique, légèreté et sensibilité à l’image de la complexité de notre univers. Chacun d’entre nous peut y trouver une partie de ses questionnements face à l’organisation du monde ou tout simplement le plaisir de l’éveil lors d’une promenade pour visualiser autrement grâce à la géométrie !


J’ai l’intime conviction que le temps ne peut figer cette pensée géométrique.


Gérard Baudoin, par son implication très humaine, volontaire, universelle et intemporelle, entre réalité et imaginaire, entre geste et dessin, lui donne une dimension métaphysique indispensable à la compréhension de notre environnement physique, chimique et biologique.


Aussi, pour mieux appréhender les travaux de recherche de Gérard Baudoin, j’ai voulu échanger comme designer avec Emmanuel Ferrand, mathématicien, et avec Pierre Mabille, artiste. Leurs points de vue nous éclairent encore plus sur la perception que nous pouvons avoir de l’ensemble des travaux et dessins présentés. Une grande partie des pistes de recherche proposées reste encore à décoder et à contextualiser. L’odyssée géométrique de Gérard Baudoin se poursuit…

Emmanuel Ferrand

Mathématicien à l’Institut de Mathématiques de Jussieu (IMJ-PRG, Sorbonne Université)


Co-commissaire et co-concepteur de l’exposition

Le travail prospectif de Gérard Baudoin est sans aucun doute fascinant sur de nombreux plans, tant par la très grande maîtrise graphique dont il est la preuve que par son originalité sans concession.


Nous pouvons en premier lieu le considérer pour ses qualités artistiques intrinsèques, mais il résonne tout particulièrement auprès des sensibilités scientifiques, pour plusieurs raisons profondes. Tout d’abord, nous parlons là d’une véritable activité de recherche, marquée par une combinaison de modestie, d’austérité et de persévérance déraisonnable, sans laquelle il n’y a guère de véritable découverte.


Ce travail relève manifestement d’une méthodologie parfaitement rationnelle et très rigoureusement mise en œuvre, les ensembles de croquis savamment archivés faisant office de cahier de laboratoire. Gérard Baudoin nous permet entre autres choses d’approcher les « joies ineffables de l’énumération », chères à son contemporain Georges Pérec (Penser/Classer).


Et, en cherchant bien, on retrouvera éventuellement aussi dans ce travail le concept « d’erreur productive », si important dans la recherche scientifique : motivé initialement par un problème d’énumération combinatoire relativement classique, Gérard Baudoin n’a pas forcément abouti à la conclusion qu’il espérait ou, en tous cas, à la démonstration qu’il aurait voulu ajouter à un corpus scientifique déjà bien établi. Mais il a défriché en chemin le continent géométrique inconnu que nous admirons aujourd’hui.


Ainsi les recherches de Gérard Baudoin nous offrent-elles une occasion unique de dépasser les idées reçues - héritées peut-être de notre système d’enseignement - sur la science, les mathématiques et la créativité scientifique et technique. Elles démontrent une fois de plus que la démarche artistique n’est en rien irréductiblement orthogonale aux valeurs de la science.


Au-delà de ces considérations presque universelles, l’œuvre de Gérard Baudoin présente un intérêt particulier pour qui s’intéresse aux mathématiques. En effet, en dépit des apparences, les mathématiques ne peuvent être réduites à un jeu formel à base d’équations et de calcul algébrique. Le formalisme logique n’est en réalité qu’un langage (parmi d’autres) pour parler des mathématiques, dont l’intuition fondamentale serait plutôt de nature géométrique. Disons que l’on peut ressentir le concept, par exemple via « l’intelligence de la main », juste en tenant un crayon, et raisonner graphiquement en traçant des lignes sur une feuille de papier (René Thom).


Ce retour à une pensée géométrique prend une dimension particulière dans le contexte chaque jour plus prégnant de la numérisation de nos outils de création. Dans un monde que nous percevons de plus en plus au travers du filtre pixélisant de nos écrans, dans le monde des mégadonnées, la question d’une visualisation sensible des données numériques devient cruciale. L’œuvre de Gérard Baudoin, entièrement réalisée à la main, sans l’aide de l’outil informatique, peut paradoxalement nous offrir un recul émancipateur pour envisager notre futur numérique.

Pierre Mabille

Artiste et professeur à l’EnsAD


Co-commissaire et co-concepteur de l’exposition

La première fois que l’on se trouve face à l’impressionnante masse des travaux de Gérard Baudoin, élaborés discrètement dans les marges de sa carrière de designer et de pédagogue, on se demande si on est en présence d’une œuvre et, si tel est le cas, quel est son territoire : l’art, le design, les mathématiques…?


Une profusion de diagrammes, partitions, notes, grilles chiffrées, collages, séries et variations formelles et chromatiques emplissent des dizaines de dossiers cartonnés, cahiers et carnets, planches de recherches en petits et grands formats. Une relation spécifique à la question du format est en effet ce que l’on perçoit d’emblée. Les formats varient (à partir du A4 jusqu’à des assemblages plus imposants) mais, à l’intérieur de ceux-ci, l’échelle de l’écriture et du dessin reste constante. La graphie qui se développe sur un cahier à petits carreaux renvoie au caractère solitaire de cette recherche, évoque un journal intime régulier, journal graphique de la pensée. C’est une pensée mise en forme, concentrée principalement autour des figures du carré magique et habitée par divers systèmes et programmes.


La qualité matérielle de cette œuvre n’est pas essentielle : les outils et supports sont rudimentaires, les tracés au crayon ou au feutre, sur un papier quadrillé sans qualité, ou sur des photocopies de grilles préétablies, puis retouchées au feutre ou au tipex. Même si on discerne la maîtrise graphique d’un professionnel, on ne trouve aucun artifice stylistique, aucune démonstration de virtuosité ou de fantaisie. Le langage du dessin se réduit à une rapide et lisible notation qui accompagne au plus près la vitesse du raisonnement. Certains dessins de Donald Judd se présentent ainsi : quelques chiffres autour de schémas rapidement esquissés, juste des notes pour attraper et fixer une idée. Dans cette proposition graphique, la couleur porte une dimension essentiellement signalétique. Il est nécessaire que chacune d’elles soit distincte et le choix se porte sur des gammes de couleurs fondamentales. La prépondérance du langage graphique sur celui de la couleur révèle un désir d’ordonnancement plus fort que celui du trouble que le jeu chromatique pourrait produire. Si certains phénomènes chromatiques adviennent, c’est par l’effet des rythmes et combinatoires, ou des répétitions modulées du choix limité des couleurs. La couleur souligne l’équilibre entre la nécessité d’ordre et le désir de variété. Cependant, on aperçoit sur certaines planches des improvisations colorées laissées en suspens ; l’idée qu’un autre vocabulaire chromatique pourrait s’inviter dans le travail, comme une sorte de rêverie implicitement assumée dans le processus de recherche.


Le regard neuf qui se porte aujourd’hui sur le dessin dans sa variété de formes, ses différents statuts et perspectives autorise le spectateur à considérer cette archive dans sa dimension artistique. Dans cet esprit, l’exposition de Gérard Baudoin à l’EnsAD prend tout son sens. Connaissant sa réputation de pédagogue à l’Ensad puis à l’Institut d’arts visuels d’Orléans (IAV), le spectateur peut percevoir ces travaux dans un écho aux figures d’artistes-pédagogues comme celle de Josef Albers, par exemple : des chercheurs pour qui création et transmission sont mêlées, et l’enseignement n’est pas une pratique distincte de l’art. Pour eux, bien plus qu’une expression, l’art est un enseignement en soi, une expérience de recherche à partager.


En effet, cette œuvre (cet ouvrage monumental) est une immersion radicale dans un ensemble de règles, activée par une écriture qui s’aventure loin dans l’abstraction. Un voyage dans le dessin d’une pensée. Parmi la diversité des relations que certains artistes et écrivains entretiennent avec les mathématiques (Raymond Queneau, François Morellet, Alighiero Boetti, Sol LeWitt, Georges Perec, Roman Opalka… et tant d’autres), la tentative d’épuisement apparaît souvent comme une constante force motrice. Se tenir dans l’épaisseur d’un processus très long semble être la première règle du jeu que Gérard Baudoin s’est imposée. Ne pas chercher de finalisation, de définition, éprouver le non-fini et le à-finir dans une exploration obstinée, éprouver le vertige que peuvent générer certains protocoles, systèmes ou programmes. Et c’est ce même vertige, devant l’infini qu’il désigne, qui finit par gagner le spectateur.

L’exposition « Variations : la pensée géométrique

de Gérard Baudoin, entre Art, Mathématiques et Design »

et la table ronde « La pensée géométrique à l’ère du post-digital »

ont eu lieu à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs

en octobre 2018.


L’exposition « Variations » présente les travaux de recherche développés par Gérard Baudoin, designer et pédagogue, sur une trentaine d’années autour des notions de : variation, structure, carrés magiques en trois dimensions, combinatoire, théorie des nombres…


L’exposition propose aux visiteurs d’explorer et d’analyser ses interactions avec l’Art, le Design, l’Espace et la Géométrie.


Ces travaux de recherche résonnent avec l’omniprésence du numérique et la volonté collaborative des écoles d’Art et de Sciences.


À partir de deux références importantes de Gérard Baudoin, Melencolia de Dürer et les travaux de Robert Le Ricolais, le parcours met en évidence le développement d’une Recherche / Laboratoire dans des espaces thématiques : trames, références universelles et humanistes, partitions, combinatoires, etc.


Certains dispositifs sont en interaction avec les planches pour renforcer le Dessin / Dessein sans l’utilisation de l’ordinateur par Gérard Baudoin tout au long sa recherche.


Cette immersion du visiteur permet de découvrir le parcours de Gérard Baudoin, ancien étudiant et professeur de l’EnsAD et ancien directeur de l’IAV d’Orléans.


Cette relation entre Art, Design et Sciences, transversale et pluridisciplinaire interroge l’identité de l’école : des Basics (morphologie structure, couleur, dessin...) à la Recherche (cahiers de recherche).


Une table ronde nous questionne également sur l’actualité de la pensée géométrique à l’ère du post-digital à travers les interventions de Jean-François Colonna (chercheur, CMAP (Centre de Mathématiques Appliquées), École polytechnique, CNRS) et Fabien Léaustic (Étudiant chercheur SACRE EnsadLab et artiste).


Les travaux de recherche présentés dans l’exposition « Variations » représentent une partie (environ 20%) de l’ensemble des documents et planches réalisés par Gérard Baudoin. Une grande partie des pistes de recherche proposées reste encore à décoder et à contextualiser. L’odyssée géométrique de Gérard Baudoin se poursuit…


Melencolia ou La Melencolia, gravure sur cuivre d’Albrecht Dürer, 1514, 239 x 168 mm, Chantilly, Musée Condé.

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Bibliographie


—Encyclopédie du Bauhaus, de Lionel Richard (Somogy)

—Bauhaus Textiles de Sigrid Wortmann Weltge, éditions Thames et Hudson

—La variation, éditions IAV

—Instruction sur la manière de mesurer, d’Albrecht Dürer, éditions Flammarion

—Histoire d’Algorithmes, sous la direction de Jean-Luc Chabert, éditions Belin

—Leonard de Vinci & l’expérience scientifique au seizième siècle, Presses Universitaires de France

—Le mystère des nombres, de Lucien Gérardin, éditions Dangles

—Les carrés magiques, de Lucien Gérardin, éditions Dangles

—Formes et forces, de René Huygue, éditions Flammarion

—L’art de l’ingénieur, Sous la direction d’Antoine Picon, Le Moniteur Centre Georges Pompidou

—David Emmerich, Collection du FRAC Centre

—Structures et formes, de Marc Mimram (Dunod, Presse Ponts et Chaussées)

—Your Private Sky, R.Buckminster Füller, The Art Of Design Science, Lars Müller publishers

—Synergetics 2 R. Buckminster Fuller

—L’Art Cinétique, de Frank Popper, éditions Gauthier-Villars

—Art de la couleur, de Johannes Itten, éditions Dessain et Tolra

—Maeda & Media, de John Maeda, éditions Thames et Hudson

—Papier, Franz Zeier, éditions Haupt

—Olafur Eliasson, catalogue Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

—Mapping, éditions Rotovision

—Assemblages du bois, L’Europe et le Japon face à face de Wolfram Graubner, Editions Vial

—Wiederholung Repetitions, de Andreas Beyer, Etienne Jollet et Markus Rath, Editions Deutscher Kunstverlag

—Les Carrés Magiques, de René Descombes, éditions Vuibert

—La Magie du carré, de René Descombes, éditions Vuibert

—The Architecture of Variation, de Lars Spuybroek, éditions Thames & Hudson

—Powers Of Ten, A flipbook, basé sur le film de Charles et Ray Eames

—Enzo Mari, autoprogettazione, éditions Corraini

—35 Variations, de Georges Perec, Editions Le Castor Astral


En complément, plus général


—L’homme et ses symboles, de C.G. Jung, éditions Robert Lafont

—La science des illusions, de Jacques Ninio, éditions Odile Jacob

—La psychologie de la forme, de Paul Guillaume, éditions Flammarion


Documents vidéo


Gérard Baudoin est un ancien élève et ancien professeur (1971-1984) de l’Ensad.


Gérard Baudoin est diplômé de l’Ensad spécialisé en Design industriel. Il a été l’élève de Roger Tallon qui l’incitera à suivre un master aux États-Unis, à l’Université de Syracuse (New York).


De retour en France, il crée en 1971 le premier cycle de l’Ensad en tant que coordonnateur de la 1re année, avec Jean-Claude Maugirard, coordonnateur de la 2e année avec l’implication de toute l’équipe enseignante.


Jusqu’en 1984, il enseignera des cours fondamentaux de morphologie structure fondée sur l’expérimentation des grandes lois de la nature. Directeur de l’IAV d’Orléans de 1984 à 2005, il donne une nouvelle orientation en design objet, produit et espace à l’école spécialisée en communication visuelle.


Gérard Baudoin est décédé à l’âge de 70 ans, le 1er mars 2016.


Commissariat et conception de l’exposition


Patrick Renaud Designer et professeur à l’EnsAD, coordonnateur du groupe de recherche Symbiose d’EnsadLab
Emmanuel Ferrand Mathématicien à l’Institut de Mathématiques de Jussieu (IMJ-PRG, Sorbonne Université)
Pierre Mabille Artiste et professeur à l’EnsAD

Équipe de production et de communication de l’exposition


Emmanuelle Barbey Production EnsAD
Marion Leclercq Relations presse et communication externe de l’EnsAD
Laure Vignalou Communication interne de l’EnsAD
Anne-Sophie Krebs Communication digitale EnsAD
Laetitia Mattioli Communication digitale CEO at Nowadays Agency
Julie Sauret Chargée de communication, production, médiation pour la Chaire Arts & Sciences
Dimitri Charrel Design graphique
Baptiste Garcia Développement et co-design du site web
Henri Leutner et Antoine Pintout Lumière
Serge Foutrier Bielakoff Atelier maquette de l’EnsAD
Alain Brouard Atelier bois de l’EnsAD
Jean-François Dubernard Atelier bois de l’EnsAD
Jean-Pierre Peyrache Atelier morpho-structure de l’EnsAD
Christophe Thomas Acquisitions d’ouvrages de la bibliothèque de l’EnsAD
Jérôme Gensollen Atelier vidéo de l’EnsAD
Nicolas Voireau Pôle impression de l’EnsAD
Vincent Bouvet Éditions de l’EnsAD
Martine Eberhardt Responsable du service informatique de l’EnsAD
Marc Milelli Service financier de l’EnSAD
Jean-Pierre Siracusa Maintenance de l’EnsAD
Puce & Plume Reproductions
Fotimprim Photogravure
ArtePrint Impression

Remerciements : Marc Partouche, Emmanuel Mahé, Simon Garcia, Julien Bohdanowicz, Philippe Braems, Fabien Gaydan, Farida Abdelkirane, Jean-Marc Chomaz, Samuel Bianchini, Christophe Mallet, Catherine Geoffroy , Lydia Mazars, Nicolas Nemitz, Katy Couprie, Dominique Peysson.


Partenaires de production de l’exposition


L’École nationale supérieure des Arts Décoratifs et EnsadLab, troisième cycle de l’EnsAD.


La Chaire Arts et Sciences
L’École polytechnique et l’EnsAD associent aujourd’hui leurs intérêts convergents en créant la première Chaire « Arts & Sciences » en France, avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso.


Geneviève Baudoin, épouse de Gérard Baudoin et ses deux enfants Albertine et Victor.


Remise à la bibliothèque de l’EnsAD de documents à Paris le 11 juillet 2016 / Déposés et répertoriés par Patrick Renaud / documents remis avec l’accord de Geneviève Baudoin et de ses enfants à Catherine Geoffroy, ancienne responsable de la bibliothèque.


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Direction du projet : patrick.renaud@ensad.fr

Contact presse : marion.leclercq@ensad.fr